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LE POU DU CIEL

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​En juillet 1936, débutent de nouveaux essais à la Grande Soufflerie de Chalais-Meudon avec un « Pou » grandeur nature afin de définir précisément les difficultés de conception et de montage. Henri Mignet lui-même s’installe aux commandes de son avion. Affranchi de ses problèmes de conception, le « Pou du ciel » entame alors une carrière mondiale dont la longévité n’est égalée par nul autre aéronef.


De nombreux pays européens accordent le certificat de navigabilité, moyennant la souscription d’un contrat d’assurances pour les pilotes ! En 1944, le projet d’utiliser les « poux » pour des missions spéciales derrière les lignes allemandes fut envisagé. En 2016, assimilé à un Ultra Léger Motorisé, de nombreuses associations de «poucistes» ou «poucellistes» entretiennent la tradition de l’aviation pour tous, en faisant voler ce symbole de la démocratisation d’une discipline élitiste.

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LE POU DU CIEL

En 1916, la création du Service Technique de l’Aéronautique normalise tous les types d’essais que doit subir un aéronef avant son homologation. Durant les années vingt, trois souffleries sont bâties à l’Etablissement d’Expériences Techniques d’Issy-les-Moulineaux, et permettent l’homologation d’un grand nombre d’appareils, destinés aussi bien au monde civil que militaire. La création du Ministère de l’Air en 1928 accroît le potentiel de la recherche aéronautique qui se traduit par la construction, à partir de 1932, d’une soufflerie géante, basée à l’Etablissement d’Expériences Techniques de Chalais-Meudon.Deuxième soufflerie mondiale par sa taille, après une longue période de mise au point, le premier procès-verbal d’essais, portant sur l’étude du fonctionnement des appareillages de commande à distance, est rédigé en octobre 1935.

Si la Grande Soufflerie de Chalais-Meudona d’abord été conçue pour l’aviation, dès l’année 1936, des essais sont menés sur tous types de matériels : train, hangar, véhicules… Les essais reprennent en 1945 et de nombreux aéronefs « se font souffler » comme des équipements tels que des parachutes, des réacteurs, des éoliennes.Fermée en 1975, elle est classée au patrimoine des monuments historiques en 2000.

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Les essais en soufflerie permettent de définir les caractéristiques dimensionnelles d'une voilure, d'un empennage afin d'obtenir la meilleure finesse aérodynamique et d’en améliorer les performances.

Si la Grande Soufflerie de Chalais-Meudon a été conçue pour l’aviation en 1935, dès l’année suivante des essais sont menés sur divers types de véhicules.

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À partir de 1945 les essais reprennent et de nombreux aéronefs, automobiles, trains mais aussi parachutes, réacteurs, maquettes de bâtiments, de navires ou d’éoliennes se font « souffler ».

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Si Charles Renard avait réalisé dès 1896 un premier tunnel aérodynamique, il fut aussi l’inventeur de la balance aérodynamique, destinée à mesurer les efforts appliqués sur les maquettes.

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Le fond d’archives 2012 ZN 85 rassemble les rapports d’essais réalisés entre 1923 et 1978, mais aussi des études et des notes techniques rédigées en amont ou en aval des essais en soufflerie.

 

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